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Le train oui, mais dans quelles conditions ?

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A Montpellier, nombreux sont les usagers qui prennent le train matin et soir pour se rendre à leur travail et qui expérimentent un service… insuffisant. Illustration dans cet article.

C’est l’histoire d’une montpelliéraine qui travaille à Nîmes et choisit pour se déplacer des modes de transports décarbonés… et qui se retrouve matin et soir debout dans un train bondé « les gens restent debout les uns sur les autres, dans les toilettes… en termes de sécurité, s’il y a un coup de frein, c’est dangereux ! Le train est tellement plein que les personnes en fauteuil roulant ne peuvent pas entrer ! ». Cette employée qui travaille dans le milieu artistique prend le train depuis 10 ans et elle l’affirme, les conditions se sont dégradées « le matin entre 7h et 9h et le soir entre 17h et 19h, certains trains sont annulés à la dernière minute, ce qui fait que les passagers sont reportés sur le train suivant, et le pire c’est qu’avec notre carte annuelle, nous n’avons pas le droit de prendre un TGV parfois à moitié vide qui effectue le même trajet à un horaire similaire, sous peine de prendre une amende, on marche sur la tête ! « Il y a aussi le problème des retards, moi mon employeur est souple, mais certains usagers ne peuvent pas se permettre d’arriver en retard à cause du train… ». Autre problème : la gestion des vélos par la SNCF, si les usagers utilisent de plus en plus leurs vélos et les prennent dans le train, les services de la compagnie ne suivent pas, résultat, les cyclistes s’amoncellent dans des rames trop petites et les places de vélos sont insuffisantes… « j’ai écrit à la région à propos de ce problème, ils m’ont répondu qu’il fallait acheter deux vélos, un pour sa gare de départ, un pour sa gare d’arrivé, mais les infrastructures ne suivent pas… ils n’y a pas de parkings à vélos appropriés à la gare de Nîmes…». Ce que demande cette montpelliéraine, c’est qu’il y ait davantage de rames sur les trains aux heures de pointes, afin que le flux de passagers soit réellement absorbé, et aussi qu’il y ait plus de flexibilité dans l’organisation entre TER, Intercités et TGV « on devrait pouvoir en tant que détenteur d’une carte annuelle TER, prendre le TGV sur une destination équivalente si notre TER est annulé… ». Décarboner les transports, les rendre gratuits, inciter la pratique du vélo, notre interlocutrice est pour, mais la mise en place de cette politique qu’elle juge nécessaire dans ce contexte de réchauffement climatique est pour le moment lacunaire, il faut donc en somme « que les services publics, en l’occurrence la Région, s’adaptent à la société, qu’il y ait plus de rames aux heures de pointe et davantage de place pour que les trains puissent accueillir les vélos ».

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